Les pattes de col ou de collet sont destinées à recevoir le numéro du régiment, d’une fonction ou d’un service. Suivant la période, elles sont placées sur le col ou sur l'épaule. De formes diverses, elles s’adaptent aux dimensions et à la forme des cols des uniformes
Dès les années 1870, les pattes de col rectangulaires sont situées au col des tuniques, capotes… Avant le début de la Première guerre mondiale, les pattes sont de couleur garance avec une accolade à trois pointes.
Les pattes changent de couleur pour s’adapter à la tenue bleu
horizon. En décembre 1914, elles deviennent jonquille avec une accolade
et deux soutaches de couleur bleu foncé. Trop voyante, en 1915, la couleur jonquille est
remplacée par le bleu horizon. Une version simplifiée sans soutaches et sans accolade est aussi réalisée pour la capote.
Avec l’évolution de l’uniforme, La forme
rectangulaire est abandonnée en 1917 au profit d’un losange. Sous le numéro de régiment de la tenue bleu horizon, l'identification des bataillons est matérialisée par un petit disque de couleur : bleu foncé pour le 1er bataillon, garance pour le 2ème, jonquille pour le 3ème, verte pour le 4ème et kaki hors bataillons.
Pattes de col diverses périodes
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En 1939, les pattes deviennent pentagonales pour s’adapter à la vareuse. L’attribut brodé sur les pattes de collet est identique à celui de l’écusson. Sur les vareuses des tenues d’été, les pattes de collet peuvent être amovibles et fixées au moyen d’agrafes et de brides.
Le fond en drap ou velours indique l’Arme par la couleur. Les soutaches au nombre de deux ou trois déterminent la subdivision d’Arme. L'absence de soutache correspond aux unités non combattantes et les services. Deux soutaches indiquent les formations combattantes. Trois soutaches des unités inférieures au régiment mais formant corps (BAF, GRDI...), après 1941 elles sont attribuées aux unités de l'armée d'Afrique.
Selon l'arme, les pattes de collet des officiers sont brodées en cannetille dorée ou argentée et celles des sous-officiers en laminette. A d'autres époques, elles comportent des numéros métalliques. La couleur des soutaches pour la troupe est de la même couleur que le numéro du corps : jonquille pour les chasseurs, écarlate pour le génie, bleu foncé pour l'infanterie et l'artillerie…Selon l’époque et le procédé de fabrication, les matériaux sont différents : pour la troupe, jusqu'en 1940 soutaches en laine de 2.5mm. Aspect mat, à partir de 1937, apparaissent des soutaches brodées en fil de couleur aspect satiné à brillant. A la mobilisation on trouve aussi les soutaches en procédé Gilmant (caoutchouc coloré imprimé sur la patte de col).
Avec la nouvelle tenue ‘’terre de France’’ en 1981, les pattes de collets sont remplacées par des insignes en métal.
92ème régiment d'infanterie : 3 euros
centre mobilisateur N° 5 : 3 euros
51ème régiment des transmissions: 3 euros
3 euros
épaulette brevet télégraphiste et sportif : 10 euros
épaulette insigne 13 ABC : 6 euros
épaulette ancienne artillerie : 5 euros
épaulette, quille de libérable, insigne matériel transmissions AFN, FFA et métropole : 6 euros
épaulette insigne école état-major : 6 euros
paire épaulettes capitaine : 5 euros
paire lieutenant colonel : voir ci-dessous
paire lieutenant : 5 euros
paire aspirant, galons métalliques : 5 euros
paire
lieutenant colonel service de santé : 6 euros
passants
de compagnie : 2 euros pièce, le lot 10 euros
Les écussons sur collet droit, de forme rectangulaire, de la capote modèle 1877 sur drap bleu sont reportés sur la tenue Poiret dès le 19 septembre 1914.
Les écussons sur collet rabattu sont, dès 1917, d’une manière générale, de forme triangulaire. Les soutaches du Génie (liserés de l’écusson) sont écarlates et au nombre de deux, les passepoils noirs. Les écussons sont de velours noir.
Pour la troupe les chiffres des écussons sont de la même
couleur que les soutaches.
